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assemblee nationale - Page 9

  • Projet de loi relatif à la résorption de l'emploi précaire dans la fonction publique

    Ce projet de loi, examiné hier aujourd’hui dans l’hémicycle, vient répondre aux enjeux multiples que recouvrent les situations professionnelles diverses des agents contractuels de la fonction publique, conformément aux annonces du Président de la République du mois de janvier 2010 :

    • Fruit d’une négociation engagée par le Gouvernement avec les partenaires sociaux et les représentants des employeurs territoriaux et hospitaliers, un protocole d’accord a, en effet, été signé avec six organisations syndicales (UNSA, CGT, FO, CFDT, CGC, CFTC) le 31 mars 2011, afin de sécuriser les parcours professionnels des agents contractuels dans les trois versants de la fonction publique.
    • Les deux premiers titres du projet de loi tendent à assurer la transposition des dispositions de ce protocole d’accord, qui repose sur les principales orientations suivantes : apporter une réponse immédiate aux situations de précarité rencontrées sur le terrain, en favorisant l’accès à l’emploi titulaire de ces agents ; éviter de telles situations à l’avenir, notamment en encadrant mieux les cas de recours au contrat et les conditions de leur renouvellement ; améliorer les droits individuels et collectifs des agents contractuels et leurs conditions d’emploi dans la fonction publique.
    • Au total, selon les estimations du Gouvernement, quelque 40 000 à 50 000 agents pourraient être concernés par le dispositif d’accès à l’emploi titulaire et quelque 100 000 agents pourraient voir leur contrat de plus de six ans requalifié en contrat à durée indéterminée.
    • Ce projet de loi ne saurait s’analyser comme un seul « plan de titularisation ». Cette question de l’accès à l’emploi titulaire est certes essentielle, mais le protocole comme le PJL sont beaucoup plus ambitieux. L’un comme l’autre visent à prévenir la reconstitution de l’emploi précaire dans la fonction publique. Le texte prévoit ainsi de nombreuses mesures renforçant la cohérence du cadre juridique applicable aux agents non titulaires, avant tout pour apporter une réponse aux situations de renouvellement abusif des contrats à durée déterminée, mais aussi pour préciser le régime juridique du recours à l’emploi des agents contractuels et harmoniser le droit applicable dans les différents versants de la fonction publique.
    • Attentif à la nécessité d’une adaptation du droit de la fonction publique aux évolutions des pratiques administratives et des besoins des agents, le Gouvernement a par ailleurs complété ce projet de loi d’un troisième titre dédié à des dispositions diverses au profit d’une amélioration des situations professionnelles des fonctionnaires, qu’il s’agisse, notamment, de la poursuite de la lutte contre les discriminations, du renforcement de la mobilité des agents publics ou de l’évolution du statut des membres du Conseil d’État et du corps des tribunaux administratifs et des cours administratives d’appel, ainsi que des membres du corps des chambres régionales des comptes.

    Lors de l'examen des amendements, je suis notamment intervenu sur la question du recrutement des personnels infirmiers et para-médicaux dans les établissements dépendant des conseils généraux.


  • Retour sur l'audition de Xavier Niel de ce mercredi ...

    Mercredi matin, la Commission des affaires économiques a auditionné Xavier Niel, le patron de Free.

    C'est la première fois qu'il venait à l'Assemblée nationale, et l'actualité a donné beaucoup de piment à cette audition. J'ai pu intervenir ... mais une seule fois, vu l'affluence inhabituelle de députés en commission.

    Je me suis efforcé de relayer les nombreuses questions qui m'ont été transmises, suite à mon appel à contribution sur Twitter.

    Beaucoup de ces questions portant sur l'offre de téléphonie mobile, j'ai fait une synthèse et d'autres députés sont largement revenus sur ces sujets.

    La semaine prochaine, nous auditionnerons Stéphane Richard, le PDG de France-Télécom.

    Celà promet d'être tout aussi intéressant ...

     

  • Exploitation numérique des livres indisponibles ...

    Nous avons examiné, hier matin en commission et ce matin dans l'hémicycle, une proposition de loi sur l'exploitation numérique des livres indisponibles.

    L'objet de ce texte est de permettre de donner une nouvelle vie à des livres qui ne sont plus disponibles depuis longtemps, et qu'on ne peut plus faire reparaître, car on a malheureusement perdu la trace de l'auteur, ou, et c'est plus souvent le cas, celle de ses héritiers.

    Comme un livre ne tombe dans le domaine public que 70 ans après la mort de l'auteur, on peut parfois attendre longtemps avant de pouvoir faire paraitre à nouveau un livre épuisé.

    A la base, ce texte est très positif, car il permet au public d'avoir accès à nouveau à des oeuvres littéraires, mais aussi à une foule d'ouvrages techniques, scientifiques qui sont introuvables, sauf dans quelques bibliothèques spécialisées.

    J'ai eu l'occasion dans les débats de préciser quelques éléments.

    Un certain nombre de mes amendements ont été adoptés en commission et en séance, d'autres ont été repoussés, mais avec des réponses.

    C'est comme celà que je conçois l'examen d'un texte de loi !


    J'en ai profité pour exprimer ma position politique sur certains sujets concernant les sociétés de gestion de droits d'auteurs (SPRD).

    Peu d'auteurs le savent, mais quand ils adhèrent à une société de gestion de droit, ils transmettent l'intégralité de l'exercice de leurs droits à cette société.

    Ils n'ont plus le pouvoir d'autoriser un usage gratuit de leur oeuvre, et à la limite, s'ils exploitaient eux-même leurs oeuvres, ils pourraient être poursuivi en justice ...


    J'ai également exprimé fortement mon souhait de voir les droits du public un peu mieux reconnus.

    Au lieu de rechercher à faire payer toujours plus, on pourrait, dans certains cas, accorder la gratuité de l'exploitation de certaines oeuvres, en vue d'une meilleure diffusion de la culture et du savoir.

    Un amendement allant dans ce sens avait été adopté au Sénat, je le trouvais très positif.

    Il a malheureusement été supprimé par l'Assemblée nationale.


    Malgré tout, ce texte est une avancée, et va dans le sens de l'intérêt du public.

    J'ai donc voté pour, ce qui ne m'arrive pas si souvent pour des textes venant de la Commission des affaires culturelles.

  • Audition du PDG du groupe Safran

    Avec un peu de retard, retour sur les auditions de la fin d'année à l'Assemblée nationale.

    Le mercredi 21 décembre, la commission des affaires économiques a auditionné Jean-Paul Hertemann, PDG du groupe Safran, groupe très présent dans l'aéronautique, la sécurité, le contrôle d'accès et la biométrie.

    Quelques chiffres sur Safran :

    • Safran est le leader mondial ou dans les 3 ou 4 premiers, dans chacun de ses secteurs
    • CA de 12 milliards d'euros (dont 80 % à l'export)
    • 57 000 salariés (dont 34 000 en France)
    • budget R&D de 1,6 milliards d'euros par an
    • Etat actionnaire à 30% et salariés à 17,5%

    Lien vers la vidéo complète de l'audition

    Vidéo de mon intervention comme orateur du groupe UMP



  • Audition du PDG de ST Microelectronics

    Avec un peu de retard, retour sur les auditions de la fin d'année à l'Assemblée nationale.

    Le mardi 20 décembre, la commission des affaires économiques a auditionné Carlo Bozotti, le PDG de ST Microelectronics. .

    Quelques chiffres sur ST Microelectronics :

    • ST Microelectronics est le leader européen des semi-conducteurs
    • CA de 10,3 milliards de dollars
    • 55 000 salariés (dont 11 000 en France)
    • 12 sites de production dans le monde : 6 en Europe, dont 3 en France ...

    Le site de Crolles (banlieue de Grenoble) génère plus de 35 000 emplois induits sur Rhône-alpes.

    Lien vers la vidéo complète de l'audition

    Vidéo de mon intervention comme orateur du groupe UMP

     

  • Tournage du web documentaire "jour de vote - dans la peau d'un député"

    Hier après-midi et ce matin, j'ai participé au tournage de « jour de vote » réalisé pour le compte de l'Assemblée nationale par l'équipe de Temps Noir (sortie prévue en mai/juin 2012).

    « Jour de vote » est un web documentaire immersif qui vise à présenter l’Assemblée Nationale sous l’angle du travail législatif.

    Le concept est simple : un jeune député (identifié à l’internaute par le biais d’une caméra subjective) vient d’être élu et il ne connaît rien à l’Assemblée Nationale.

    Au fil des rencontres, il apprend l’histoire du lieu, le fonctionnement du travail législatif, et se forge une opinion sur la loi qui doit être votée le jour même, la loi Alexandrie, un projet de réforme d’Hadopi.

    Douze interlocuteurs, au moins, viennent éclairer chacun un aspect historique ou patrimonial du Palais Bourbon, un aspect du travail de la loi, un aspect du contenu de la loi elle-même (que reste-t-il du droit d’auteur à l’ère de la duplication numérique?).

    Il en ressortira un tableau nouveau de l’Assemblée par ceux qui y travaillent quotidiennement.

    Les thèmes abordés lors de mon tournage :

    Tout d’abord, un ensemble de questions sur l’exercice même de mes fonctions :

    • l’organisation de votre journée à l’Assemblée nationale
    • mes tâches au sein de votre groupe politique et de ma commission
    • ma relation à mes électeurs
    • le rôle de mes assistants parlementaires …

    Toutes ces questions répondant à la finalité première de ce web documentaire, qui a pour objet de montrer et d’expliquer au public, à travers un parcours interactif dans plusieurs lieux du Palais Bourbon, le rôle d’un député et les mécanismes du processus législatif – mais également la fonction et l’histoire de certains lieux emblématiques du Palais sur lesquels, au fur et à mesure de mon parcours.

    Ensuite, afin d’inciter l’internaute / député à aller au terme de sa découverte, le parcours se termine par un vote fictionnel, sur une proposition de loi qui le sera tout autant.

    L’objectif est, de manière générale, de rapprocher, sur le web, les citoyens et la représentation nationale en tentant de montrer, de l’intérieur, le fonctionnement législatif et de briser les idées reçues sur celui-ci.

    Ce matin a été tournée dans mon bureau la séquence du député internaute qui se prépare le matin : réveil, informations du jour, planning de la journée ...

    Exemple de site web documentaire

    www.lescommunesdeparis.fr

    Serious game1.jpgSerious game.jpg tournage,television,web,assemblee nationale,depute,documentaire,lionel tardytournage,television,web,assemblee nationale,depute,documentaire,lionel tardy

  • ... retour sur mon amendement sur la gestion des risques locatifs lors du PLFR 211

    Le Point du 8 décembre

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    Retour sur mon amendeemnt défendu le 30 novembre en séance lors de l'examen du PLFR 2011 :

    ... troisième sujet, totalement différent ... la garantie financière pour les bailleurs en cas d'impayés de loyers.

    Actuellement, deux systèmes de garantie existent, afin de permettre aux bailleurs de s'assurer.

    C'est un moyen efficace de rassurer les petits propriétaires et de les inciter à louer.

    Au regard de la tension sur le logement (on est bien placé en Haute-Savoie pour le savoir), il ne faut rien négliger. Je proposais une amélioration du dispositif afin de le rendre plus pertinent. Là encore, non réponse du rapporteur général et de la Ministre, malgré le soutien d'un collègue Nouveau Centre, Philippe Folliot.

  • Mes propositions sur la copie privée ...

    Sur ce texte examiné hier soir, je ne me suis pas contenté de pointer les problèmes, j'ai aussi proposé des solutions, des pistes, car il est évident que ce texte n'est qu'une rustine destinée à tenir le temps de reconstruire le dispositif ... le ministre lui même en a convenu.

    J'ai défendu un amendement qui n'était pas au coeur du sujet, mais qui n'était pas non plus complètement étranger à la propriété intellectuelle.

    Il visait à créer une exception (la copie privée est une exception) dite "de panorama" pour permettre à chacun de prendre en photo les bâtiments et oeuvres d'art situés dans l'espace public et de les publier sur internet.

    Actuellement, si on publie la photo et que l'oeuvre est encore sous droit, c'est de la contrefaçon ... même si elle a été payée sur fonds publics !


    Cela m'a permis de constater que pour beaucoup de députés, de droite comme gauche, une politique culturelle consiste à défendre systématiquement les intérêts financiers du lobby de l'industrie culturelle.

    L'accès du public à la culture leur semble une incongruité ...

    J'ai une autre approche, qui est de concilier la juste rémunération du travail des artistes et de la filière culturelle, avec les droits du public.

    Les produits culturels sont spécifiques, avec une dimension d'appropriation symbolique, personnelle ou collective, qui ne doit pas se transformer en machine à sous pour des industriels.

    Sur le coeur du sujet, plusieurs aspects sont à changer absolument.

    Il faut opérer un renversement complet de la philosophie même de cette redevance.

    Actuellement, elle est conçue comme une compensation "la plus exacte possible" d'une perte de revenus.

    J'ai proposé de passer à une conception où la redevance est le compensation équitable pour un préjudice, en déconnectant davantage la compensation de la perte de revenus.

    J'ai proposé aussi de revoir substantiellement le rôle, le fonctionnement et les modes de décision de la commission pour copie privée.

    Son rôle serait désormais de se contenter de fixer le montant du préjudice allégué par les ayants-droit.

    Etrangement, on a jusqu'ici procédé à une compensation sans fixer, en amont, le montant du préjudice ...


    Cette commission garderait sa configuration actuelle : moitié d'ayants-droit (les bénéficiaires), un quart de représentants des industriels et un quart pour les consommateurs (ceux qui paient).

    Mais contrairement à ce qui se pratique aujourd'hui, j'ai proposé que les décisions soient prises à la majorité des deux tiers, afin d'éviter la mainmise des ayants-droit, qui ont la moitié des sièges et se sont arrangés pour avoir la voix qui fait la majorité ... Ils imposent ainsi leurs volontés.


    J'ai proposé ensuite que le financement soit assuré par une taxe, levée par l'Etat, et spécialement affectée à la rémunération pour copie.

    Actuellement, la redevance pour copie privée est une taxe dont l'assiette, le taux et le recouvrement sont contrôlés par les bénéficiaires de cette redevance.

    Au niveau des garanties constitutionnelles, c'est plus que limite !

    La dernière grande réforme que j'ai proposé concerne l'affectation de cet argent.

    La directive européenne et l'arrêt "Padawan" de la Cour de justice de l'Union Européenne sont très clairs.

    Cette redevance étant destinée à compenser un préjudice, elle ne peut servir qu'à indemniser les ayants-droit.

    Il est hors de question que cet argent aille servir à autre chose.

    Or, actuellement, 25% de la redevance pour copie privée sert à subventionner des spectacles, des festivals.

    J'ai proposé de revenir aux fondamentaux, en supprimant cette obligation d'affecter les fonds provenant de la redevance copie privée à des usages autres que l'indemnisation des ayants-droit.

  • Copie privée ... vidéos de mes interventions en séance

    Après un premier cadrage la semaine dernière en commission, j'ai développé mes remarques et propositions sur le projet de loi "rémunération pour copie privée" hier soir en séance publique.

    Avec Jean Dionis du Séjour (député Nouveau Centre), nous avons déposé l'essentiel des amendements ... aucun amendement de la gauche, aucun amendement de membres de la commission des affaires culturelles (hormis quelques amendements rédactionnels de la rapporteure).

    Dans la discussion générale, j'ai beaucoup insisté sur la solidité juridique des textes.

    Je déteste le travail mal fait, et je n'oublie jamais que le rôle premier du législateur, c'est d'écrire la loi ...

    Sur le texte même, j'ai pointé un certain nombre d'angles morts qui m'apparaissent problématiques.

    Il y en a malheureusement beaucoup. Et les réponses n'ont pas été franchement à la hauteur.

    Si on va dans le mur, comme je le pense, je ne serai pas responsable. J'aurai prévenu, et ceux qui sont aux manettes ne pourront s'en prendre qu'à eux-mêmes !

    J'ai soulevé le problème du marché gris, que tous les internautes connaissent et pratiquent.

    C'est tellement plus intéressant d'acheter ses supports sur internet, auprès d'un site basé dans un pays qui ne connait pas la copie privée.

    Celà représente 60% du marché, ce qui interpelle.

    Je n'ai pas vraiment de solution, je l'ai reconnu. Le ministre n'en a pas plus ! La fraude concerne plus de la moitié des achats, ça ne semble pas l'alarmer plus que ça.

    Autre sujet qui m'interpelle, et j'ai clairement dit qu'on allait droit dans le mur, c'est le système de remboursement de la redevance pour les professionnels.

    L'arrêt Padawan a clairement dit qu'on ne pouvait pas assujettir les professionnels au paiement de cette redevance !

    Pourtant, la loi française va les faire payer, pour ensuite les rembourser par un système qui tient de l'usine à gaz. Il y a des problèmes à tous les étages !

    J'en ai vu des belles depuis quatre ans, mais là, on est dans le top 10 des idioties législatives ...

    Le sommet a quand même été l'article 5, à mon avis franchement inconstitutionnel !

    Il revient complètement sur la décision du Conseil d'Etat en annulant tous ses effets.

    La décision de la commission copie privée est annulée, pas de souci, la loi va interdire aux bénéficiaires de réclamer le moindre remboursement, et en prime, on prolonge d'un an les effets de cette décision pourtant annulée par la justice.

    Je me demande à quoi sert le Conseil d'Etat et surtout, si le Ministre à une moindre idée de ce qu'est la séparation des pouvoirs ...

  • Fin de l'examen de la Loi de Finances pour 2012

    Nous avons terminé, ce matin à 2 h 40, l'examen de la Loi de Finances pour 2012.

    Je suis intervenu à plusieurs reprises, sur des sujets que je considère comme importants, même s'ils n'ont pas forcement l'écho qu'ils méritent dans l'hémicycle.

    C'est parfois le problème d'être un peu trop en amont des sujets, dans une assemblée qui a trop souvent le nez dans le guidon et qui ne s'intéresse aux problèmes que s'ils deviennent brûlants.

    J'étais intervenu en 2010 sur la question de la consultation des factures détaillées par les services fiscaux.

    Depuis, une affaire a éclaté concernant la consultation des factures détaillées de journalistes du Monde.

    J'ai donc remis à nouveau le sujet sur la table, car cet aspect "recherche des sources de journalistes" n'est qu'une partie du problème.

    Je rappelle quand même qu'une enquête européenne place la France en tête des demandes de consultations de données de connexion, avec 500 000 demandes en 2008 !! Je n'ai eu aucune réponse de la ministre.

    Je vous donne rendez-vous l'an prochain, le sujet aura certainement évolué d'ici là.

    Je suis aussi intervenu sur quelques petits soucis d'application de la Taxe Locale sur la Publicité Extérieure (TLPE).

    Là, j'ai obtenu une réponse satisfaisante du rapporteur, qui indique très clairement que les panneaux rendus obligatoires par les lois et règlements (comme les panneaux de chantier) ne peuvent pas être assujettis à la TLPE.

    Enfin, j'en ai également "remis une couche" sur la question du droit pour les sociétés de gestion et de répartition de droits d'auteurs (les SPRD) de consulter les fichiers fiscaux pour connaitre les chiffres d'affaires des entreprises et des artisans assujettis au paiement de leurs redevances.

    Ce dispositif a été introduit par une ordonnance sur le code du cinéma, ratifiée par le biais d'une proposition de loi de simplification du droit. Autant dire en catimini !

    Là encore, silence radio. Pas grave, je reviendrai à la charge !


  • Audition de Pierre Lellouche sur le commerce extérieur

    Ce mardi, nous avons auditionné Pierre Lellouche, secrétaire d'Etat au Commerce extérieur, dans le cadre de l'examen du budget 2012, en ce qui concerne le volet "commerce extérieur".

    J'ai interpellé le ministre sur le "contrat d'objectif" UNIFRANCE.

     


  • Proposition de loi de simplification du droit ... vidéos de mes interventions

    Je suis intervenu mercredi lors de l'examen de la proposition de loi de Jean-Luc Warsmann, portant clarification du droit et allègement des procédures.

    Comme les précédentes moutures, c'est un texte très touffu, où l'on trouve absolument de tout, y compris des choses qui ne relèvent pas vraiment de la simplification du droit !

    J'ai déposé des amendements qui ont connu des fortunes diverses, certains adoptés sans difficultés, d'autres suscitants de gros débats et d'autres enfin, rejetés sans la moindre explication, ce qui a le don de m'agacer !

    J'ai par exemple fait adopter un amendement qui simplifie les obligations comptables des entreprises qui ont de petites filiales à l'étranger, dont le poids est négligeable par rapport à la maison mère. De plus, cet amendement nous met en règle avec la directive européenne, pour la transposition de laquelle (une fois de plus) nous sommes en retard.


    J'ai provoqué un gros débat sur un amendement qui n'a été battu qu'à une voix près, et qui sera sans doute adopté la prochaine fois que le déposerai.

    Je proposait, tout simplement, d'aligner le nombre de jours de congés spéciaux pour évènement familiaux (décès de proches, mariage ...) accordés aux personnes Pacsées, sur ceux qui sont accordés aux personnes mariées. Alors que c'est fait depuis longtemps pour la fonction publique, cela reste à faire pour les entreprises privées ... et ça ne coûte rien à l'Etat !

    J'ai soulevé des sujets, que j'estimai relever de la clarification du droit, notamment concernant internet.

    Ils n'ont eu que des réponses laconiques "défavorable", ou l'on m'expliquait que celà ne relèvait pas de la simplification du droit et que c'était donc un cavalier législatif ... pas grave, je reviendrai à la charge sur d'autres textes !

    Pourtant, ce ne sont pas les mesures étrangères à la simplification qui manquent dans cette proposition de loi.

    J'en ai débusqué quelques unes, que j'ai dénoncé en séance quand je les estimaient néfastes. C'est le cas d'un détricotage du Grenelle de l'Environnement concernant l'affichage, où on vide une partie des mesures adoptées l'an dernier de leur sens, en reculant simplement la date d'application ...


    Je termine par ce que pense être la mesure la plus importante de ce texte.

    Elle ne relève pas vraiment de la clarification du droit, elle aurait même tendance à le complexifier, mais elle était très attendue des collectivités locales.

    Il s'agit du relèvement du seuil de 4 000 à 15 000 euros du seuil en-dessous duquel on peut passer des marchés publics sans formalités. Actuellement, bien des marchés de fournitures nécessitent des procédures lourdes, complexes et coûteuses, pour des "bricoles".

    Relever ce seuil est une bouffée d'oxygène pour les petites communes. J'ai bien entendu voté pour.


  • Projet de loi de protection des consommateur .... mes interventions en faveur d'une règlementation de l'activité des syndics

    Hier soir, lors du projet de loi sur la protection des consommateurs, je suis intervenu, lors de la défense de plusieurs de mes amendements, pour créer un débat sur la nécessité de réglementer davantage les activités des syndics de copropriété.

    C'est un sujet récurrent, sur lequel j'ai beaucoup de remontées du terrain, me signalant des abus.

    Les associations professionnelles de syndics nous promettent, depuis plusieurs années, la mise en place d'une auto-régulation dont nous avons un peu de mal à voir les effets concrets.

    Après avoir indiqué, dès la discussion générale, que j'estimais ce sujet important, j'ai détaillé mes propositions dans le cadre de la discussion des amendements.

    Je suis intervenu sur le problème crucial et récurrent du compte séparé.

    En principe, chaque copropriété doit avoir un compte séparé. Les syndics ont réussi à obtenir la possibilité de mutualiser tous les comptes des copropriétés qu'ils gèrent sur un seul compte. Les produits financiers tirés de ce compte sont bien entendu empochés par le syndic.

    Les copropriétaires doivent être libres d'accepter ou de refuser ce système, ce qui n'est pas le cas actuellement, puisque les syndics menacent de leur faire payer des frais de tenue de comptes séparés, alors qu'ils ne facturent rien aux copropriétaires qui optent pour le compte mutualisé.

    J'ai proposé d'interdire cette pratique.

    J'ai également proposé que le syndic doive reverser aux copropriétés les produits financiers tirés de leur argent.


    J'ai aussi déposé un amendement pour que les copropriétaires soient davantage associés à la préparation du budget, et aient donc un peu plus de pouvoir face au syndic.


    J'ai aussi voulu mettre le doigt sur deux autres sujets.

    Certains syndics pratiquent des tarifs abusifs pour certains actes, comme la fourniture d'états datés, dont le copropriétaire a absolument besoin.

    L'autre sujet, qui me tient à coeur, est celui des conflits d'intérêts qui peuvent exister quand les syndics ont des "intérêts" avec des entreprises qu'ils font intervenir dans les copropriétés qu'ils gèrent ...


    Le gouvernement a choisi de botter en touche, en annonçant que tout ces sujets seront traités dans le cadre d'une loi spécifique ... dont je me demande bien quand elle pourra être discutée dans le cadre de cette législature !

    Si jamais ce texte doit arriver, je serai présent.

    En attendant, je maintiens la pression car c'est un problème sur lequel je ne lacherai rien !

  • Projet de loi de protection des consommateurs : encadrement de la durée des mandats exclusifs

    Hier après-midi, j'ai fait adopter un amendement visant à limiter à 3 mois la durée des mandats exclusifs que passent les vendeurs d'un bien immobilier avec les agences.

    Si le mandat exclusif peut présenter des avantages pour l'agent et le vendeur, il peut aussi générer des effets pervers s'il emprisonne le vendeur, incapable de récupérer la maitrise de la vente de son bien en cas d'inaction de l'agent immobilier.

    Cet amendement a été adopté à l'unanimité, avec un avis très favorable de la commission et du gouvernement.

  • Projet de loi de protection des consommateurs ... les débats

    Depuis ce matin, nous avons entamé les débats sur le projet de loi relatif à la protection des consommateurs.

    Je suis intervenu en Discussion Générale (DG), pour exprimer ma vision plutôt positive de ce texte et de la manière dont il a été élaboré.

    J'ai rarement vu une telle ouverture, tant dans le travail en commission que dans les relations avec le gouvernement ... et c'est bien la première fois que je "cire les pompes" d'un ministre depuis 4 ans !

    Ce texte est l'exemple le plus poussé de "co-production législative" qui m'ait été donné de voir depuis le début de la législature.

    L'examen du texte se poursuit jusqu'à vendredi soir.

    PS : Je ne l'avais pas précisé, mais suite à vos demandes ... le ministre concerné est Frederic Lefebvre.

    Vidéo de mon intervention en DG


    Le texte de mon intervention :

    Madame la Présidente,

    Monsieur le Ministre,

    Monsieur le Président de la Commission des Affaires Economiques,

    Monsieur le Rapporteur, cher Daniel,

    Mes chers collègues,

     

    Nous examinons ce matin un texte vaste, au champ très large, que nous avons encore enrichi en commission et sur lequel près de 600 amendements, excusez du peu, vont être débattus en séance.

     

    600 amendements ça peu paraître beaucoup, mais comme je l'ai dit, le sujet est vaste. Mais surtout, les contraintes du calendrier parlementaire nous forcent à profiter à fond de l'examen d'un texte thématique ... quand il se présente.

     

    C'est beaucoup mieux que de disséminer des dispositions au fil de textes décousus … et vous l'aurez remarqué Monsieur le Ministre, les députés en profitent, moi le premier.

     

    Il faut nous faire une raison, vu l'ampleur des dispositions de niveau législatif, nous ne pouvons plus croire qu'un petit texte de 10 articles puisse suffire. Il faut accepter d'avoir à traiter de textes touffus, tout en veillant à ce que les conditions d'un bon examen soient réunies. Et ici, elles l'ont été.

     

    Le texte a été déposé le 1er juin et examiné le 6 juillet en commission. Certes, c'est court, mais c'est suffisant.

     

    Nous nous sommes partagés les sujets. Ce n'est pas possible et ce n'est pas souhaitable que tous les députés examinent l'ensemble du texte. Il faut se spécialiser et accepter de travailler en équipe. C'est le coeur du travail de commission.

     

    Celui-ci a été exemplaire, et je tiens ici à saluer l'action du président de la Commission des Affaires Economiques et du rapporteur, qui ont réellement fait participer tous les députés intéressés par la thématique de la protection du consommateur.

     

    Il n'y a eu aucune rétention d'information, comme celà peut arriver parfois dans d'autres commissions.

     

    Il suffit de voir le nombre d'amendements adoptés en commission, ou renvoyés à la séance en vue d'être retravaillés. Il faut bien le dire, celà change de certaines commissions où seuls les amendements du rapporteur sont adoptés et les autres repoussés sans la moindre réponse, sans le moindre débat.

     

    Le ministre et son cabinet ont également été sur la même ligne que la commission, en nous fournissant toutes les informations et en discutant loyalement, sans cacher les éventuels désaccords et oppositions, sur nos propositions d'amendements.

     

    J'ai vraiment senti, et c'est rare, la volonté d'associer pleinement les parlementaires à l'élaboration de ce texte et la volonté de trouver des conciliations et des compromis. Je pense que c'est vraiment comme cela que nous devons travailler pour une réelle efficacité et une bonne qualité de la loi, sujet qui me tient à coeur.

     

    Sur le fond, plusieurs sujets ont attiré mon attention sur ce texte, sujets sur lesquels nous aurons des débats, à défaut de faire adopter des amendements.

     

    Je pense, monsieur le Ministre, qu'il faut davantage intervenir pour moraliser et réglementer les professions de l'immobilier, que ce soit les agents immobiliers ou les syndics.

     

    Les associations de consommateur font remonter régulièrement des plaintes et des abus, qui ne diminuent pas malgré les belles promesses et les engagements de la profession.

     

    Il faut bien entendu rechercher la concertation et l'auto-régulation, c'est d'ailleurs l'action qu'ont privilégié vos deux prédécesseurs, Hervé Novelli et Luc Chatel, et ils ont eu raison de commencer par cette voie. Certes, ils ont obtenu des engagements, mais les résultats tardent à venir et il serait peut être nécessaire de commencer à montrer sérieusement le bâton.

     

    Sur les opérateurs de téléphonie mobile, par contre, je suis beaucoup plus dubitatif sur l'efficacité d'une action législative trop pointilleuse et directive.

     

    C'est un marché qui va trop vite, nous n'avons pas un mais trois temps de retard. L'encadrement législatif est certes nécessaire, mais rien n'est plus efficace que la concurrence.

     

    Il n'y a qu'à voir les effets de l'annonce de l'arrivée de Free !

     

    On découvre subitement que tous les opérateurs peuvent développer des offres à bas coût, avec ou sans subvention du terminal et proposent spontanément des évolutions en faveur des consommateurs, que nous n'aurions jamais obtenu par la loi.

     

    La question récurrente de la protection des pièces détachées automobiles par le biais de la propriété intellectuelle doit être tranchée.

     

    Nous aurons, je le pense, un bon débat lors de l'examen des amendements. Je souhaite que ce soit le dernier et que l'on tranche une bonne fois pour toutes.

     

    Enfin, dernier sujet important à mes yeux, et je dirai même essentiel même dans ce texte, c'est l'extension des pouvoirs de la DGCCRF, avec le développement de l'outil de l'amende administrative à la place de sanctions pénales, qui n'ont rien de dissuasif tant elles sont hypothétiques.

     

    Je souhaite toutefois que nous fassions bien attention aux conséquences globales de ce que nous pensons être une série de petits glissements, qui pourraient se révéler être un changement de catégorie, notamment concernant les pouvoirs des agents de la DGCCRF (qui en ferait de ces agents des quasi agents de police judiciaire), et sur la nature juridique exacte des sanctions qu'ils pourront prononcer..

     

    Il ne faudrait pas que par le biais d'une QPC, tout l'édifice soit mis à bas par le Conseil constitutionnel.

     

    Même si je ne serai pas forcement d'accord avec tout ce qui sera voté, même si je sais que sur certaines de mes propositions, je serai déçu, je voterai ce texte qui va dans le bon sens.

     

    Je vous remercie.

     

    Le Dauphiné Libéré du 30 septembre 2011

    loi,cosommateur,assemblee nationale,ufc que choisir

     

  • Nouvelle purge de comités Théodules ... le travail paie

    J'ai lu avec grand plaisir, depuis Washington (et oui ... internet ne sert pas uniquement à Twitter, mais aussi a faire de la veille), les décrets et arrêtés parus ce week-end au Journal officiel, supprimant quelques comités théodules.

    15 comités théodules inutiles disparaissent, dont l'incroyable Conseil Supérieur des musiques actuelles, qui n'a plus d'activité depuis 2007, plus de président depuis 2008, mais qui continait à exister sur le papier, au risque de le voir ressuciter pour faire plaisir à je ne sais quel apparatchick culturel en mal de présidence.

    En 2009 déjà, j'en demandais la suppression.

    Je suis heureux d'avoir été enfin entendu !

    La liste des autres comités théodules supprimés tient, comme d'habitude, de l'inventaire à la Prévert, avec des comités totalement improbables :

    • le comité des administrations utilisatrices des informations de la comptabilité générale de l'Etat
    • le Comité national de facilitation
    • la commission centrale des servitudes aéronautiques
    • la commission d'agrément des experts en bateaux de navigation intérieure
    • la commission coopération-développement
    • la commission consultative de la formation des paysagistes DPLG
    • la commission interministérielle relative à tout projet de système informatique élaboré pour la tenue de comptabilités générale analytique ou de gestion
    • la commission nationale de toxicovigilance
    • le Comité national de toxicovigilance
    • le Conseil national pour le développement de la mobilité internationale des étudiants
    • le Conseil supérieur de l'infrastructure et de la navigation aériennes
    • le Conseil supérieur des musiques actuelles,
    • le Conseil supérieur de la sûreté et de l'information nucléaires
    • l'observatoire des carrières de la justice
    • l'observatoire de la Lecture.

    Il y a encore beaucoup de travail, mais je suis heureux de voir qu'une réelle prise de conscience a lieu, et qu'enfin, on agit concrètement.

    Cela me conforte dans mon action pour limiter le nombre de comités !

  • Examen du Projet de Loi de Finances Rectificative pour 2011

    Nous examinons ce mardi et ce mercredi, dans l'hémicycle, le PLFR 2011.

     

    Un certain nombres de modifications ont été apportées la semaine dernière, en Commission des Finances, au PLFR 2011.

     

    Le Gouvernement a adopté en Conseil des ministres du 31 août une lettre rectificative au PLFR pour 2011, déposé le 1er août 2011, afin de prendre en compte l'évolution du contexte macro-économique et de mettre en œuvre, dès 2011, certaines des mesures annoncées par le Premier ministre le 24 août dernier, en plus de la ratification de la participation de la France au plan d’aide à la Grèce qui figurait dans le texte initial.

     

    Le texte final comporte 8 articles qui se répartissent en deux grands axes avec la validation du plan d’aide à la Grèce d’une part, et 5 mesures annoncées par le Premier ministre le 24 août d’autre part.

     

    Le 21 juillet dernier, les dirigeants de la zone euro se sont mis d’accord sur un 2ème plan d’aide à la Grèce à hauteur de 159 Mds€, comprenant un financement total de 109 Mds€ par les pays européens et le FMI, et une réduction du volume de la dette grecque grâce à une contribution volontaire du secteur privé à hauteur de 50 Mds€. Ce plan poursuit 4 objectifs principaux :

    • traiter la situation spécifique de la Grèce en améliorant la soutenabilité de la dette grecque grâce à un nouveau programme d'assistance et une stratégie globale en faveur de la croissance et de l'investissement de la Grèce.
    • conforter les stratégies de redressement des finances publiques dans la zone euro.
    • doter la zone euro d'une véritable force de frappe financière pour lutter contre la spéculation, en renforçant les capacités d'action du FESF.
    • renforcer la gouvernance économique européenne d'ici l'automne prochain.

    Il s’agit donc, avec ce PLFR de ratifier la participation de la France à ce plan d’aide par l’extension de la garantie de l’Etat aux nouvelles modalités d’intervention du Fonds européen de stabilité financière (FESF). Celui-ci pourra notamment :

    • intervenir sur la base d'un programme préventif, établi à titre de précaution .
    • financer la recapitalisation des banques et des établissements financiers par des prêts aux gouvernements, y compris dans les Etats ne bénéficiant pas d'un programme.
    • intervenir directement sur les marchés secondaires de dette souveraine, afin d'éviter la contagion et de lutter contre la spéculation.

    Conformément aux règles comptables de l'UE, la dette publique de la France sera augmentée au fur et à mesure des emprunts contractés par le FESF au prorata de la participation de la France au fonds. Toutefois, cette dette n'induira pas de charge d'intérêt supplémentaire pour l'Etat français, ni de besoin de recours au marché supplémentaire.

     

    L’ensemble des pays de la zone euro doit ratifier ce plan de sauvetage par la signature des modifications de l’accord-cadre du 7 juin 2010 créant le FESF. La France est toutefois le premier pays européen à entamer le processus de mise en œuvre des accords du 21 juillet, ce qui montre la détermination du gouvernement à rétablir la confiance des marchés dans les meilleurs délais. 


    La lettre rectificative traduit dans le PLFR les cinq mesures annoncées par le Premier ministre qui sont d'application immédiate, parmi l’ensemble des mesures annoncées le 24 août :

    • le régime d'abattement pour durée de détention sur les plus-values immobilières sera supprimé, mais l'inflation sera désormais prise en compte dans le calcul de la plus-value. Cette mesure ne concerne pas les résidences principales, qui restent exonérées de taxation sur les plus-values.
    • la possibilité offerte aux entreprises bénéficiaires de reporter leurs déficits pour le calcul de leur impôt sur les sociétés sera limitée. Cette mesure, qui s'inscrit dans le cadre de la convergence franco-allemande en matière d'impôt sur les sociétés, se traduira par un impôt minimal annuel en cas de réalisation de bénéfices. Elle concernera principalement les entreprises de grande taille, puisqu'elle ne s'applique qu'aux entreprises réalisant un bénéfice excédant un million d'euros.
    • le taux normal de taxe sur la valeur ajoutée sera désormais appliqué sur les droits d'entrée des parcs à thèmes, en cohérence avec le régime applicable aux activités de loisirs (jeux en plein air, parcs aquatiques, activités sportives).
    • le taux réduit applicable à la taxe spéciale sur les conventions d'assurance afférente aux contrats solidaires et responsables sera supprimé, cette incitation fiscale ne se justifiant plus dès lors que ces contrats sont aujourd'hui très majoritaires (90% du total) ; les autres types de contrat d'assurance maladie se verront désormais appliquer un malus sous la forme d'un taux majoré de 9 %.
    • le taux des prélèvements sociaux applicables aux revenus du patrimoine et aux produits de placement sera porté de 12,3% à 13,5%.

    Ces mesures représentent un effort de redressement de 1 Md d'euros en 2011 et de 6 Md d'euros en 2012, soit plus de la moitié des 11 Md d'euros d'économies prévues en 2012 dans le cadre de la consolidation de notre stratégie de finances publiques.

    Enfin, la lettre rectificative comprend l'annulation de 0,5 Md d'euros de crédits budgétaires, afin d'assurer le strict respect de l'objectif de stabilisation en valeur des dépenses de l'Etat.


    La révision des hypothèses économiques se traduira sur les comptes de l'Etat en 2011 par une charge de la dette plus importante que prévu (1,4 milliard d'euros) et de moindres recettes d'impôt sur les sociétés (3 milliards d'euros). L'impact de ces évolutions sur les finances publiques sera toutefois compensé d'une part par les mesures prises dans le cadre de cette lettre rectificative pour un montant de 1 milliard d'euro, d'autre part par des améliorations attendues sur les comptes des autres secteurs des administrations publiques pour un montant compris entre 3,5 à 4 milliards d'euros en 2011 (liées notamment à une progression plus dynamique que prévu de la masse salariale, aux recettes fiscales des collectivités locales et à de moindres dépenses des opérateurs).

     

    La commission des finances qui a examiné le texte le 31 août dernier a adopté deux amendements qui seront présentés en séance au nom de la commission des finances, puisque le texte examiné sera celui présenté par le gouvernement. Le premier concerne l’augmentation de la TVA dans les parcs à thèmes, que la commission propose de supprimer, tandis que le second concerne le report de l’entrée en vigueur de l’abattement applicable aux plus-values mobilières  raison de la durée de détention des titres du 1er janvier 2012 au 1er janvier 2015.

  • Mission d'information relative à l'analyse des causes des accidents de la circulation et à la prévention routière

    Poursuite ce mardi et ce mercredi, des auditions dans le cadre de la mission d'information relative à l'analyse des causes des accidents de la circulation et à la prévention routière.

    Les tables rondes de ce mardi 9 h, 10 h 30 et 17 heures ont eu pour objet :

    • la formation à la conduite
    • problème spécifiques des deux roues motorisés
    • problème spécifique des jeunes

    Ces auditions sont ouvertes à la presse et sont accessibles EN DIRECT sur le site de l'Assemblée :

    Lien vers la vidéo EN DIRECT (à partir de 9 heures)

    Je ne fais volontairement pas partie de cette mission d'information,  pour garder ma liberté de parole, mais j'assiste aux auditions ...

    Ce mercredi, lors des tables rondes de 9 h 30 et de 14 h 30, nous échangerons sur :

    • les infrastructures
    • le contrôle sanction automatisé

    Je navigue entre l'hémicycle (pour le PLFR) et les auditions ...

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